Au tour du Royaume-Uni: L’administration Biden a négocié un accord avec l’Union européenne l’année dernière qui autorise une quantité fixe d’acier et d’aluminium en franchise de droits avant d’imposer des droits de douane sur les importations au-dessus de ce seuil. Les deux parties ont également convenu de conclure un accord séparé d’ici 2024 pour freiner la production d’acier à forte intensité de carbone et limiter la production excédentaire de la Chine.
Les États-Unis ont ensuite entamé des pourparlers avec le Japon pour assouplir les tarifs, mais ont hésité à entamer des pourparlers avec le Royaume-Uni malgré le fervent intérêt de Londres.
Trevelyan a cherché à faire pression lors d’une visite à Washington en décembre, mais a constaté que Raimondo et la représentante américaine au commerce Katherine Tai n’étaient pas disposées à s’engager sur un calendrier. Trevelyan a ensuite invité Raimondo à Londres pour des entretiens ce mois-ci.
L’héritage de Trump: L’ancien président Donald Trump a imposé en 2018 les droits de douane de l’article 232 sur les importations d’acier et d’aluminium du monde entier, craignant que la concurrence étrangère déloyale ne compromette la sécurité nationale des États-Unis.
Trump a conclu des accords avec le Mexique et le Canada pour remplacer les tarifs par des mesures alternatives, mais a maintenu les tarifs sur d’autres partenaires commerciaux de longue date. Le président Joe Biden a refusé de supprimer les tarifs après son entrée en fonction en janvier dernier, en partie parce qu’ils sont populaires auprès des métallurgistes. Il a plutôt accepté d’imposer des protections moins strictes.