Passé à côté contre l’Olympique de Marseille (0-0) dimanche, Lionel Messi peine à trouver ses marques depuis son arrivée au Paris Saint-Germain. Pour Thierry Henry, c’est parce qu’il est trop isolé sur le terrain.
Une nouvelle fois alignés côte à côte lors du classique de dimanche, les « quatre fantastiques » n’ont pas réussi à porter le Paris Saint-Germain à la victoire, lors du Classique de dimanche face à l’Olympique de Marseille (0-0). Placé sur l’aile droite, Lionel Messi, en particulier, n’a pas pleinement convaincu, dans la lignée de débuts timides en Ligue 1. Au micro d’Amazon Prime Vidéo, pour qui il est consultant, Thierry Henry a tenté d’expliquer la performance en demi-teinte de l’Argentin.
« Il est isolé, il touche moins la balle. Je ne dirais pas qu’il est triste mais il est isolé, a éclairé le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France. Moi, je le préfère dans l’axe. Leo à droite, j’ai du mal. Dans l’axe, il peut donner du rythme. Il faut trouver quelque chose pour faire jouer Messi, Mbappé et Neymar ensemble. » L’association du trio peine en effet à porter ses fruits: pour l’heure, le sextuple Ballon d’or n’a toujours pas inscrit le moindre but en Ligue 1.
« Les ballons arrivent moins souvent »
« Je ne pense pas qu’il peut faire la différence sur la droite, après je n’ai pas les données exactes sur le plan tactique, a poursuivi Henry. Forcément, quand tu restes en haut et écartes, tu ne peux pas avoir d’impact. Après, il y a aussi les ballons qui arrivent moins souvent sur lui. » Lors du Classique, l’entraîneur parisien, Mauricio Pochettino, a préféré laisser l’axe à Kylian Mbappé, l’attaquant parisien le plus en forme du moment.
« Messi ne parle pas beaucoup, il parle avec le ballon. Pour l’instant, c’est l’équipe de Kylian. C’est surtout Kylian qui la fait briller. Le ballon va plus vers lui. À un moment donné, il faut qu’il n’y ait qu’un chef d’orchestre, sinon tu ne peux pas jouer au même tempo. Et dans cette équipe, il y a trop de chefs d’orchestre », a conclu le consultant, pour qui l’abondance de biens pourrait encore nuire un moment au PSG.
Corentin Parbaud Journaliste RMC Sport
