Gaston Merkelbach, nouveau président de la CSC Liège-Verviers-Ostbelgien (Liège)

Gaston Merkelbach poursuit son engagement au sein de la CSC en devenant le président de la CSC Liège-Verviers-Ostbelgien.

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Gaston Merkelbach est le nouveau président de la CSC Liège-Verviers-Ostbelgien, élu jeudi soir avec 68,75% des voix.

Gaston Merkelbach, 53 ans, est le nouveau président de la CSC Liège-Verviers-Ostbelgien. Élu à cette fonction par les militants avec 68,75% des voix jeudi, il «est le premier président élu par les militants des deux fédérations fusionnées: Liège-Huy-Waremme et Verviers & région de langue allemande». Il succède à une co-présidence portée par les présidents des anciennes fédérations, à savoir Gaëtan Stas (Liège) et Jérôme Garroy (Verviers). «Des élections devaient être organisées en 2020, mais la crise en a décidé autrement. Entre-temps, Gaëtan Stas a été appelé à reprendre le secrétariat général de sa centrale à Bruxelles, Jérôme Garroy a poursuivi la mission seul», informe Isabelle Debroux par voie de communiqué.

Gaston Merkelbach est actif à la CSC Services publics depuis une vingtaine d’années. Citoyen de Saint-Nicolas, né à Liège d’un papa syndicaliste (à la CSC) et d’une maman active à Vie Féminine, il s’est inscrit dès ses 14 ans aux Jeunes CSC. «Lorsque je suis entré dans la vie active comme employé au Parquet du Procureur du Roi de Bruxelles, j’ai directement eu envie de dénoncer les injustices que je découvrais autour de moi. C’est ainsi que je suis devenu délégué CSC et que j’ai créé la première section syndicale au parquet du Procureur du Roi de Bruxelles. J’ai poursuivi ma carrière au Registre Central des Armes tout en m’investissant comme délégué. Et de fil en aiguille, je suis devenu permanent syndical au sein du groupe Justice», détaille-t-il. Secrétaire régional Liège-Verviers à la CSC Services publics depuis 2010, il maîtrise les «actions interprofessionnelles, intersectorielles et sectorielles» en s’appuyant sur «des collègues et les équipes syndicales». Il voit sa présidence comme une suite logique. «Présider, c’est tenter de fédérer autour de projets, de propositions, de revendications. C’est être attentif aux enjeux sociaux, politiques et économiques. C’est travailler en bonne entente avec le secrétaire fédéral, l’adjoint au secrétaire fédéral, les équipes interprofessionnelles, les centrales, les délégué.e.s, le personnel, c’est être le moteur de la cohésion. C’est aussi pouvoir se reposer sur les équipes syndicales, sur les instances et la collaboration de toutes et tous. Je m’inscris donc dans une présidence constructive, collaborative, combative, attentive et solidaire.»

Fan du Standard, amateur de cyclisme, passionné de musique (il a créé le festival de Nandrin en 1994), il est père de deux enfants: une fille de 27 ans et un fils de 24 ans.