Avec la Haute-Corse, la Sarthe et le-Pas-de-Calais, le Vaucluse a été choisi pour devenir un territoire d’expérimentation de prise de plaintes hors les murs des commissariats ou de brigades de gendarmerie. Durant les six prochains mois, les victimes ne passeront pas par les accueils de ces lieux institutionnels mais pourront être reçues dans un environnement plus rassurant dont elles auront le choix.Au coeur des associations qui militent pour les droits des femmes et les défendent à longueur d’années, ce dispositif expérimental est très bien accueilli. « Nous sommes ravis. On accueille cette nouvelle avec bienveillance, reconnaît Sophie Boulet-Gercourt, directrice du CIDFF (Centre d’information sur les droits des femmes et des familles). On voit bien que chez nous, nos usag