En conférence de presse avant PSG-Nantes en Ligue 1, Antoine Kombouaré a déclaré ne pas être d’accord avec les détracteurs du club de la capitale concernant l’argent du Qatar. Pour le coach des Canaris, cet investissement de l’émirat est une chance pour le football français.
« Je ne comprends pas », a déclaré Antoine Kombouaré, interrogé jeudi sur les critiques concernant le Paris Saint-Germain et l’argent provenant du Qatar. En conférence de presse avec le FC Nantes, qui affronte justement le PSG samedi (17h) en Ligue 1, l’ancien défenseur et entraîneur du club de la capitale a fait savoir qu’il ne partageait pas l’avis de ceux qui considèrent avant tout que la puissance financière de l’émirat pose un problème pour l’équilibre sportif. Pour lui, il est préférable de mettre l’accent sur les bienfaits d’un tel investissement pour le football français.
« Ici en France, tous les acteurs, les footballeurs, les gens du monde professionnel, ne peuvent que remercier le PSG et le Qatar. Si on est un club avec des moyens financiers énormes et qu’on a de la visibilité dans le monde entier, que les clubs remplissent leur stade, c’est parce que le PSG a des stars », a-t-il soutenu, partageant donc la théorie du ruissellement au bénéfice des clubs petits et moyens.
« Le fisc français doit être content »
Le coach nantais a aussi avancé un autre argument: celui des recettes fiscales générées par le Paris Saint-Germain. « Avec les gens qui travaillent autour des joueurs, du PSG, les hôteliers, les restaurants, les gens qui dépensent de l’argent, tant mieux pour le fisc français. Il doit être content, je pense », a-t-il dit. « On préfère voir ces gens aller en Angleterre, en Allemagne? Les avoir ici en France, aujourd’hui, c’est une très bonne chose », a ensuite conclu Antoine Kombouaré.
Le dernier coup de griffe le plus notable à l’égard du PSG provient à nouveau de Florentino Pérez, encore agacé de ne pas avoir recruté Kylian Mbappé lors du mercato estival. Selon des propos rapportés par Marca, le président du Real Madrid a déclaré pour déplorer la puissance des clubs aux fonds souverains: « Aujourd’hui, vous donnez 200 millions d’euros et on ne te vend rien. (…) Aujourd’hui, il y a une folie de clubs qui appartiennent à des États et qui ne transfèrent pas les joueurs ».