Au moment où l’on s’apprête à célébrer l’anniversaire du drame de la rue d’Aubagne, l’effondrement de deux immeubles ayant entraîné la mort de huit personnes, lassitude et désillusions sont toujours là
Sa vue, depuis la fenêtre, lui rappelle sans arrêt le drame qui s’est joué il y a trois ans juste en face de chez elle. Un décor nu et immobile, uniformément blanc, qui semble figé dans le temps. Virginie n’était pas là au moment de l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne mais sa vie, depuis, est une succession de problèmes kafkaïens.Une épreuve au long cours dont il est parfois difficile de gérer les soubresauts inattendus. Comme ce transformateur électrique qu’on voulait récemment installer dans son immeuble, sans aucun accord préalable de la copropriété. « On a l’impression que c’est une histoire sans fin », lâche-t-elle d’une voix posée mais lasse, ajoutant aussitôt que « les problèmes se rajoutent toujours, les uns sur les autres, et c’est ce